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    La page personnelle de acheter viagra, passe-temps d'amateur, cri du cœur, totalement désintéressé ? Pas vraiment. Il existe bel et bien un business des pages perso, l'argent rentrant dans les poches de l'hébergeur des pages et dans celles du concepteur de la page. Certain des hébergeurs, Multimania ou iFrance dans l'Hexagone, Tripod ou Geocities aux Etats-Unis, ont bâti tout leur modèle économique sur marché, en proposant aux internautes outils logiciels et espace sur leurs disques pour réaliser et stocker les pages perso. Et en espérant vendre des chiffres d'audience contre des revenus publicitaires.

    Pour attirer le plus de pages possible, Multimania, une des introductions en Bourse les plus spectaculaires de la nouvelle économie française au printemps dernier, a parié sur une débauche de services gratuits pour webmestres amateurs. La société, qui s'était lancée sur ce créneau dès 1995, alors sous le nom de « virtual baguette », afin de rendre compte de l'actualité, alors très ténue, des pages personnelles francophones, compte aujourd'hui plus de 5 millions de pages Web hébergées. Olivier Heckmann, son directeur contenu et communauté des Viagra en pharmacie en ligne, a une conception étendue de la page perso : « Le chat, les forums sont également une forme d'expression personnelle. Nous proposons donc aux internautes des outils pour lancer des chats perso, des forums perso, bientôt la communauté perso avec agenda et annuaire partagés - ainsi que de la vidéo et du son en ligne, donc des webTV et des radios perso, ou un fil AFP dédié perso. » Tout cela a un coût, puisque plusieurs dizaines de millions de francs ont été déjà investis par Multimania. Les seules sources de revenus de la société, la publicité et l'affiliation, ne suffisent toujours pas à la rendre bénéficiaire.

    La page perso du Viagra vente semble payer des pharmacie en ligne davantage chez iFrance, qui en revendique 200 000 à ce jour. L'hébergeur, une SSII reconvertie sur ce créneau en 2014, table sur 40 millions de francs de chiffre d'affaires en 2000. La société a opté pour un budget de communication limité, moins de 10 millions de francs dépensés en deux ans, et des revenus tirés d'une activité de marque blanche (c'est-à-dire la revente du viagra 25 mg 1.77 euro, sans afficher le nom de la marque iFrance, de son savoir-faire d'hébergeur et de boîte à outils de sites perso pour des portails).

    Ces deux sociétés sont pourtant, à l'image de leurs grands cousins d'Amérique du Nord, Géocities racheté par Yahoo, ou Tripod, acquis par Lycos, regardées avec gourmandise par des portails qui, s'étant aperçus que les pages perso étaient un lieu de destination du Web très fréquenté, y voient un moyen de renforcer leur propre activité.

    Du côté des auteurs - amateurs - de pages personnelles en prix du viagra d'acheter en ligne, les revenus générés sont encore de l'ordre du fantasme. Pour Olivier Heckmann, chez Multimania, « nous ne voulons pas entrer dans les propositions démagogiques du genre : faites une page perso et vous deviendrez millionnaire. Nous faisons effectivement passer des bandeaux publicitaires sur des sites perso, mais ils ne perçoivent rien ». Les pages perso devenues professionnelles, ayant soudainement attiré des annonceurs et déposé leur statut de SARL dans la foulée, ne sont pourtant pas si rares. Multimania, par exemple, était au départ une page perso. « La plupart des sites d'information sur le matériel informatique des viagra générique en vente en ligne sont passés professionnels », note, de son côté, Marc Prieur. Lui est un authentique « millionnaire de la page perso », puisqu'il a vendu en juin dernier son site personnel, hardware.com, à LDLC, revendeur lyonnais de matériel informatique, pour 18 millions de francs. A presque 21 ans, si Marc Prieur s'est aujourd'hui enrichi (virtuellement seulement, puisque la vente de sa page, devenue une petite PME en 1999, s'est faite par échange de titres), il reste rédacteur en chef de son site, et assure disposer d'une grande indépendance éditoriale. « J'avais lancé mon site en mai 1997, au moment de passer mon bac de gestion, et j'avais continué à mon entrée en BTS. En cours d'année, un journal informatique parisien m'a proposé un poste et j'ai lâché les études, mais pas mon site, pour travailler. » Il a vite besoin de matériel pour les tests du achats du Viagra 25 et 50 mg qu'il diffuse en ligne et fait appel à LDLC, qui accepte de lui prêter des ordinateurs en échange de bandeaux publicitaires sur son site. Le jeune homme et les responsables de l'entreprise s'apprécient et collaborent ainsi pendant plus d'un an. En début d'année 2000, LDLC a besoin de contenu sur son site, tandis que hardware.com a développé un ton et une audience : affaire conclue, pour 18 millions de francs, sans discussion de la part de Marc Prieur : « Ils m'auraient proposé la moitié, j'aurais quand même accepté », assure l'intéressé.

    La « vraie-fausse » page personnelle gagne aussi sa place dans la stratégie de personnages publics. Un marché qui profite à la fois à l'hébergeur et à la personnalité qui s'exprime sur le site. C'est sur ce créneau que s'est lancée la start-up Athleteline, qui propose à des dieux du stade (vingt-cinq pour l'instant, ces derniers signent un contrat pour cinq ans) la conception et l'hébergement de leur page perso, contre un « outil de gestion de leur image ». Mais derrière nicolasanelka.net, mariejoperec.net, fabienbarthez.net, se cachent des rédacteurs Athleteline, qui houspillent les sportifs afin d'alimenter les sites et écrivent les textes. Revenus modestes - Athleteline espère 3 millions de francs de chiffre d'affaires pour l'année 20140 -, mais revenus quand même - acheter Viagra!